This is a blog recording the announcements that are sent out on the CASCA listserv.

Thursday, June 21, 2012

Call for Papers: Human Capital

*Call for Papers: Altérités*
(Voir ci-bas pour la version française)

Due to exceptional circumstances*, the deadline for submission for this
issue has been extended to *30 September 2012*.


*HUMAN CAPITAL*

Edited by Kim Turcot DiFruscia, Catherine Laurent Sédillot, Vincent Duclos
and Bernard Bernier

For the last thirty years, the concept of human capital has become a
reference in numerous social spheres, beyond its initial economic field
boundaries. Either right or left wing, in surplus labour contexts or in the
'knowledge economy', in corporative, industrial, educational or economical
environments, work management and social program designers 'think with' the
human capital concept, which is a prevalent element in neoliberal newspeak.

From complex and debatable origins, the human capital concept has been
diffused in its contemporary form by the Chicago neoliberal economists.
Deviating from classical economic thinking, commonly taking mankind as a
resource from which capital gain can be achieved through work extraction,
the contemporary neoliberal concept of human capital goes beyond the work
field to offer a two-sided conception of capitalist subjectification. On
one hand, the human capital concept refers to the idea that, as a
production means for a capitalist organization or for 'society' itself,
human capital is an investment site (in health, education, training,
morality) of which a profitable return is expected. On the other hand,
human capital refers to all the personal characteristics that an individual
(his qualification, skills, talents, but also his aptitudes, experiences
and personal qualities) can develop and use in a productive manner. Bearing
witness to the absorption by economy of all competitive values, self
capitalisation is inherent to the human capital concept. It is nevertheless
represented by its promoters as the humanization of economic thought and
rationality, now coherent with the nature of homo oeconomicus. The success
of the human capital concept is to be an indicator and instigator of
profound social, political, cultural, ideological and anthropological
transformations. The present issue of Altérités wishes to elaborate these
changes from an anthropological perspective.

We suggest contributors consider the following points:

* 1-* Theoretical and historical analysis of the human capital concept,
as well as the analysis of its entry into economic, political and social
fields. From what sources and what contexts was the concept developed,
adopted and diffused? In accordance with which ideological, political and
social transformations? With what logic and effect?

*2- * Ethnographies of programs, initiatives and milieus that refer to
or work with the human capital concept (for example corporate social
responsibility programs, development initiatives, new public policies but
also educative ideologies, psychological approaches, management and work
methods, etc.).

* 3-* Explorations of the human capital concept, its meanings,
applications and interpretations in various sites and by the different
protagonists who appropriate or promote it as well as those who resist or
criticize it.

Please send an electronic copy of your text and abstracts to
comite@alterites.ca.
Presentation rules for submitted texts can be consulted at our website:
http://www.alterites.ca/politique.html.

Altérités accepts texts in both English and French.

We at Altérités encourage the publication of thematic issues. However, we
strongly support the submission of off theme articles which we will publish
with each issue. Please do not hesitate to send us book reviews or
bibliographical essays. For further information, you may visit our web site
at the following address: http://www.alterites.ca/ouvrages.html.

*** For now over four months, Quebec has been the site of an unprecedented
student strike. In support of the movement, we felt that the deadline for
submission should be extended. The very meaning given to higher education
(the mission of universities, etc.) has proven to be central to this
protest movement (which for instance has been associated with the boycott
of a product, instead of a legitimate strike). As such, it has provided an
occasion to think about human capital in relation with neoliberal
management of higher education. Any contributions related to the important
questions raised by this conflict are most welcome.



*****


*Appel à contributions: Altérités*

En raison de circonstances exceptionnelles*, la date limite de réception
des soumissions pour ce numéro a été repoussée au *30 septembre 2012*.

*
CAPITAL HUMAIN*

Depuis trente ans, la notion de capital humain s'impose comme référence,
au-delà des frontières du champ économique, dans d'innombrables espaces
sociaux. À gauche comme à droite, dans des contextes de surplus de main
d'oeuvre comme dans les « économies du savoir », les milieux politiques,
corporatifs, éducatifs, les industries du développement et celles de la
santé, les gestionnaires du travail et les designers de programmes sociaux
« pensent avec » le concept de capital humain, élément courant de la
novlangue néolibérale.

D'origines complexes et débattues, le concept de capital humain est diffusé
sous sa forme contemporaine par les économistes néolibéraux de Chicago.
S'il relève de la pensée économique classique d'appréhender l'être humain
comme une ressource de laquelle extraire une plus-value par le travail, la
notion néolibérale contemporaine de capital humain déborde le champ du
travail pour proposer une conception biface de la subjectivation
capitaliste. D'une part, la notion de capital humain renvoie à l'idée que,
en tant moyen de production d'une organisation capitalistique comme de « la
société », le capital humain est un site d'investissements divers (en
santé, en éducation, en formation, en moralité) duquel un retour profitable
est attendu. D'autre part, le capital humain réfère à l'ensemble des
caractéristiques personnelles possédées par l'individu (ses qualifications,
ses compétences, ses talents, mais aussi ses aptitudes, expériences et
qualités personnelles) qu'il peut développer et mettre à profit à des fins
productives. Signifiant l'absorption par l'économique de toute valeur
concurrente, la capitalisation de soi inhérente au concept de capital
humain est néanmoins représentée par ses tenants comme une humanisation de
la pensée économique, maintenant cohérente avec la nature de l'homo
oeconomicus. Le succès du concept de capital humain est à penser comme
indicateur et instigateur de profondes transformations sociales,
politiques, culturelles, idéologiques et anthropologiques. Ce sont à ces
transformations que le présent numéro d'Altérités souhaite réfléchir depuis
une perspective anthropologique.
Nous invitons les contributeurs à considérer les pistes suivantes :

*1-* L'analyse théorique et historique de la notion de capital humain, de
même que l'analyse de sa pénétration des champs économique, politique et
social ainsi que du sens commun. À partir de quelles sources et dans quels
contextes la notion a-t-elle été développée, adoptée et diffusée? En
résonnance avec quelles transformations idéologiques, politiques et
sociales? Dans quelles logiques et avec quels effets?

*2-* L'ethnographie de milieux, de programmes, d'initiatives, de politiques
qui réfèrent à la notion de capital humain (par exemple: programmes de
responsabilisation corporative, initiatives de développement, nouvelles
politiques publiques, mais aussi idéologies éducatives, approches
psychologiques, méthodes de gestion, de travail, etc.).

*3-* L'exploration des significations, utilisations et interprétations de
la notion de capital humain, dans les milieux et chez les différents
acteurs qui se l'approprient ou en font la promotion comme chez ceux qui y
résistent ou la critiquent.

Veuillez transmettre un exemplaire électronique de votre texte et de deux
résumés de 150 mots chacun en français et en anglais à
comite@alterites.caet à
alterites@umontreal.ca .

Pour connaître les normes de présentation des manuscrits, consultez la
politique éditoriale d'Altérités à l'adresse suivante :
http://www.alterites.ca/politique.html.
Altérités accepte des textes en français et en anglais.

La revue Altérités privilégie la publication de numéros thématiques.
Toutefois, nous vous encourageons fortement à soumettre des articles hors
thème ou hors format qui seront publiés à chacun des numéros. Enfin,
n'hésitez pas à nous soumettre un compte rendu critique d'ouvrage ou un
essai bibliographique. Pour plus de précisions, consultez :
http://www.alterites.ca/appel.html.

*** Depuis plus de quatre mois, le Québec a été le lieu d'une grève
étudiante sans précédent. En guise de support à ce mouvement, nous avons
ressenti le besoin de repousser la date limite de réception des
soumissions. Au coeur de ce mouvement de protestation, il y a la question
du sens donné à l'éducation supérieure, du rôle social des universités. Les
récents événements ont ainsi donné l'occasion de réfléchir à la notion de
capital humain en lien avec la gestion néolibérale des institutions
d'enseignement supérieur. Toute contribution aux importants enjeux soulevés
par ce conflit est la bienvenue dans ce numéro.

Casca News

This blog mirrors the list-serv for the Canadian Anthropology Society. To submit an announcement to this list, please email: cascanews@anthropologica.ca

www.cas-sca.ca
www.anthropologica.ca

Blog Archive